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Bienvenue a ces descriptions de la vie en Rep. Dom.

Ce blog est fondé sur des expériences vécues et a peu de relation avec le tourisme.

mardi 25 août 2009

La femme dominicaine....


Je n'aime pas les catalogues et les stéréotypes! Toutefois, il faut bien l'avouer il y a beaucoup de caractéristiques qui se retrouvent chez chaque dominicaine, en raison du contexte social, de l'éducation reçue et du contexte économique. Ainsi, la femme en RD recherche bien davantage la compagnie d'un étranger que celle d'un dominicain parce qu'elle le croit bien différent. Elle a souvent expérimenté le machisme du dominicain et sa brutalité et ses compatriotes qui ont fréquenté des étrangers lui ont dit qu'il était différent.

Ainsi donc, elle n'hésitera à accepter les avances d'un gringo espérant trouver l'homme de sa vie, celui qui l'aimera et prendra soin d'elle pendant le reste de sa vie. Chez la jeune fille, il y aura même un envie de se donner à l'étranger sans qu'elle considère cela comme de la proistitution. Elle dira qu'elle n'est pas une putain mais qu'elle a des besoins essentiels à combler et que le seul moyen d'y arriver est de coucher avec le gringo.

Il faut d'abord préciser que la beauté qui caractérise les trois quarts des femmes de ce pays est un attrait certain pour l'étranger. Jalouse furieuse de nature elle ne laissera aucune autre femme approcher son homme et pourra même menacer cet homme s'il regarde ailleurs. Elle a tendance à s'approprier cet homme et en faire sa propriété. Elle sait qu'en amérique et en europe les moeurs se sont libéralisées mais elle n'est pas prête à admettre cette façon de vivre.

Ayant été élevée dans des croyances catholiques, la femme perpétue dans sa famille les différentes vertues qui lui ont été inculquées par l'église. Faire brûler une chandelle à tel et tel saint pour telle et telle raison fait parti de son quotidien. Faire un pélerinage à Higuey un 21 janvier est aussi une coutume qu'elle abandonnera pas facilement. Les lieux de pélerinage sont nombreux ans le pays et celui que je viens de mentionner est le plus fréquenté.

Règle générale, la dominicaine est vaillante et est toujours en mouvement dans sa maison. Elle fait des besognes d'entretient avec des méthodes centenaires mais elle garde son domicile propre et fait bien à manger. Elle est générallement propre. Elle est simple et lorsqu'on lui explique les choses, elle les comprend. Elle a tendance à croire que les ressources financières du gringo sont illimitées et par conséquent demande constamment des améliorations à son sort. Surtout, que dans la majorité des cas, elle a toujours vécu avec le minimum de ressources.

Il y a différents types de peau chez la dominicaine. La peu très noire (prieta), celle un peu moins noire (morena) quelques exemples de peau métissée (chocolat pale) et des peaux blanches comme celles d'amérique et d'europe. En fait, les origines raciales de RD sont très variées.
Si vous avez des questions ou des commentaires n'hésitez pas!

lundi 17 août 2009

L'artisanat dominicain presqu'absent.....

Il y a très peu d'artisanat en République Dominicaine, ou alors personne ne m'a orienté vers les bons endroits. En fait, on rencontre davantage de peintures naives haitiennes que de véritables objets artisanaux. Il y a bien quelques points de vente de sculpture sur pierre ou bois, on offre aussi de beaux pots mais on a pas le sentiment qu'il se fait beaucoup de travaux d'artisanat, sauf à l'école d'art d'Altos de Chavon.

Si vous êtes lecteur de ce blog et que vous avez de l'information sur le sujet, n'hésitez pas car en 25 ans de va et vient dans ce pays, je me suis rarement arrêté dans une boutique ou on offrait de l'artisanat dominicain.

Il ne semble pas être dans la culture du pays d'être artisan ou bien cette manière de vivre de ses mains est disparue avec le temps laissant un vide pour les peintures haitiennes faites avec un pochoir et n'offrant que peu de variété dans les motifs et les thèmes.

Évidemment, les présentoirs d'articles d'artisanat n'offre en général que des peintures de conception haitienne et quelques vases. Ainsi, en est-il de l'artisanat dominicain et je serais heureux de croire le contraire si on m.en donnait la preuve.

Le texte suivant provenant du site Caraibes Spirit renforce un peu l'idée de rareté de l'artisanat en RD. --- Bien qu' en fait peu développé, on trouve presque partout des articles issus de l'artisanat dominicain, il s'agit la plupart du temps d'objets fabriqués en masse et peu chers, comme de la vannerie (chapeaux et paniers), la céramique, et les bijoux. Seules les boutiques spécialisées et les galeries d'art proposent des articles de qualité et originaux.
Sur la cote sud vous seront proposées des représentations de dieux Taïnos ou de fables, ainsi que des sacs et des ceintures en cuir, à bon marché.
La poupée de "Limé" a été créée en 1981 par la sculptrice dominicaine Liliana Mera; il s'agit d'une figurine sans visage, peinte dans des tons créoles et qui, produite en grandes séries, est devenue la mascotte du pays. Certaines ne manquent pas d'originalité.en qu' en fait peu développé, on trouve presque partout des articles issus de l'artisanat dominicain, il s'agit la plupart du temps d'objets fabriqués en masse et peu chers, comme de la vannerie (chapeaux et paniers), la céramique, et les bijoux. Seules les boutiques spécialisées et les galeries d'art proposent des articles de qualité et originaux.


Je dois cependant ajouter que certaines bijouteries font le très belles bagues, colliers et bracelets avec le larimar et l'ambre. Dans les deux cas, ces pierres sont extraites dans des galeries sousterraines du pays.

dimanche 16 août 2009

Vivre simplement sans artifices.....


Il y a maintenant quelques jours que je n'ai pas publié ce blog. C'est que j'ai travaillé sans relâche et qu'il me faut parfois dormir. Voilà un aspect de la vie Nord-américaine qui est nettement dilué en RD même si ce phénomène tend à connaître une certaine croissance.
Les dominicains ont tendance à prendre la vie comme elle vient et à ne pas se stresser avec les pressions exercées par la vie de consommation et de production des pays américains et européens.
Nombre de visiteurs dans le pays ont de la difficulté à accepter cette façon de dire: Vamos a hacer lo, si Dios lo quieres... On le fera si Dieu le veut et Dieu sait s'il ne le veut pas toujours.... Mais, ce qui n'est pas fait aujourd'hui, le sera demain ou après-demain, car en fait il y a toujours un maňana... Voilà qui explique que certaines structures d'édifices sont incomplètes pendant des mois. Souvent, dans ce cas, il s'agit d'un manque de fonds.
Les méthodes de construction sont également en cause... En effet, si on regarde la construction des maisons, par exemple, on doit se rendre à l'évidence que le ciment est préparé dans la rue devant l'entrée de la maison et qu'il est hissé avec des moyens primitifs, mais ainsi il y a davantage de travailleurs nécessaires et il faut plus de temps pour construire, ce qui assure un salaire sur une plus longue période.
Personellement, je n'ai jamais compris le peu de soucis de la planification dans les travaux de construction. Ainsi, comme maître d'oeuvre je devais constamment m'informer des besoins pour le lendemain et même parfois on oubliait de me faire faire certains achats,
Il est possible de contrecarrer les effets de cette culture mais cela exige une patien ce sans borne et une détermination de premier ordre.
On réalise finallement que l'on peut arriver à ses fins sans développer d'anxiété et de stress et que seul le temps permet les réalisations.
Il faut cependant faire preuve d'une patience illimitée et voir la vie d'un tout autre oeil, celui d'un dominicain.
La photo d'aujourd'hui représente différentes étapes de la construction de ma maison à Los Alcarrizos avec la contribution très appréciée de mes beaux-frères (cuňados) Geraldo et Ramon et quelques-uns de leurs amis comme Antonio.
Merci messieurs de votre dévouement et de votre compréhension.

Légendes des photos:
1- On prépare le ciment dans la rue devant l'entrée....
2- La maison dans un état avancé mais sans protection de barreaux....
3- On vient de terminer les travaux à l'intérieur....
4- La marquesina ou garage alors qu'on va niveler le ciment....


vendredi 7 août 2009

Les cigares font parti du paysage en RD.


Il est difficile de parler de République Dominicaine sans parler de l’industrie du cigare car elle est omniprésente dans ce pays ou d’éminents fabricants de cigares cubains ont immigrés. Le marché des cigares n’est pas de tout repos et bien malin est celui qui pourra identifier sans l’ombre d’un doute le faux du vrai. J’ai moi-même fréquenter régulièrement, pendant un an et demi, une boutique de cigares de Cabarete qui était la propriété de celui qui allait devenir mon beau-frère un peu plus tard.

J’ai donc eu l’opportunité de rencontrer des distributeurs de cigares, j’ai lu des articles dans des revues spécialisées et j’ai vu tout ce qui se fait dans ce monde de la piraterie industrielle. Il arrivait même au propriétaire de la boutique de faire erreur et d’acheter des faux. En fait, il y a d’excellentes marques de cigares dominicains comme il y a des marques identiques à celles qui ont une grande réputation à Cuba car des familles de fabricants ont fui Cuba lors de la prise du pouvoir par Fidel Castro et son gouvernement.

Une grande majorité d’acheteurs de cigares sont des touristes qui veulent faire des cadeaux à des amis à leur retour et qui ne connaissent rien à ce domaine. Un peu comme un non-initié aux vins francais qui ne sait aucunement comment s’y prendre pour faire ses achats.

La falsification se produit à divers niveaux de sorte que les faux, qui coûtent moins cher, envahissent les étagères des boutiques et alors il n’en tient qu’à l’honnêteté du vendeur pour bien renseigner le client. Il y a des faux qui se défendent bien et qui méritent d’être achetés.

J’ai aussi connu Sylvain Bischoff, un francais qui s’est rendu en République Dominicaine pour faire un travail d’antropologie sur les Tainos et qui a décidé d’adopter le pays et de diriger une fabrique de cigares tout près de Santiago, la ville principale du Cibao. Il a développé sa mise en marché à partir de ce qu’il a découvert chez les Tainios, créant ainsi la marque Zemis. N’ayant pas les moyens des grandes sociétés pour effectuer sa mise en marché il a quand même réussi à s’implanter dans certains milieux mais il ne peut rivaliser, et c’est dommage, avec les moyens des majeurs comme Cohiba, Partagas et compagnie. Les géants du cigare dominicain sont : Leon Jimenes aussi impliqué dans la bière et qui possède une vieille fabrique de cogares à Santiago que l’on peut visiter presqu’en tiout temps et Altadis maintenant acquis par Imperial Tobacco.

Un artisan connu en République Dominicaine pour la réputation de ses cigares est Juan Clemnente, un français qui a changé de nom et qui commence à se faire vieux.

On trouve dans presque tous les villages touristiques des endroit ou vous pouvez voir une personne qui roule des cigares à la main comme c’est encore le cas à Cuba. Dans la Capitale, Santo Domingo, la famille Jimenes a commandité un centre culturel au 146 de la célèbre 27 de Febrero et dans ce centre on a érigé une réplique de la fabrique de tabac Aurora de Santiago.

Le sujet est passionnant même pour une personne qui ne fume pas, comme moi!

Musique de jazz et châteaux de sable....


Certaines activités de République Dominicaine ne sont par suffisamment connues. Ainsi, depuis 20 ans, à chaque année à Cabarete sur la plage a lieu un concours de Châteaux de sable qui réunit de grands architectes de ce type de construction et pendant toute la journée on assiste à un événement enlevant. En 2009, le concours avait lieu au mois de mars. J’ignore encore quelle sera la date pour le concours de 2010 mais je crois bien qu’on pourra le trouver dans l’agenda du Routard.

D’autre part, dans toute la province de Puerto Plata on peut assister à un Festival de Jazz de première qualité qui recoit habituellement des artistes de renom. Je n’ai malheureusement pas eu l’opportunité d’y assister même si je parcours, à chaque année, le programme publié sur le site officiel du Festival. http://www.drjazzfestival.com/2008/en/aboutus.php

Parmi les artistes qui se sont fait valoir lors de ce festival et au Festival de Jazz de Montréal, on trouve Jose Manuel Cobles, un dominicain vivant à Santiago de Caballeros. Il est natif de Puerto Plata et a enregistré un premier disque en 2006.

Si vous avez un jour l’opportunité de profiter de ces deux événements, je suis persuadé que vous y trouverez beaucoup de plaisirs. Disfruta….

mercredi 5 août 2009

Des personnalités dominicaines....


Pour moi, vivre dans un pays s’est s’intéresser à ce qui s’y passe, ce que les gens font et quelles sont les personnalités qui faconnent cette culture que j’ai adopté. Dans le cas de la République Dominicaine il y a de nombreux noms qui reviennent à mon esprit parce qu’en lisant les journaux j’ia croisé des textes qui parlent d’eux ou encore que mes conversations avec les gens du peuple m’ont ouvert les yeux à leur sujet.

Ainsi pour un amateur de baseball il y a une légion de noms qui sont connus de tous là-bas! Ceux, par exemple, de Sammy Sosa, Alfonso Sorriano, George Bell, Felipe Alou, David Ortiz des Red Sox de Boston, Vladimir Guerrero des Angels de la Californie qui a déjà joué à Montréal et une quantité d’autres que les fervents du baseball connaissent parfois sans savoir qu’ils sont originaires de la République Dominicaine. Ce pays est une pépinière inépuisable de vedettes des grandes ligues. On suit non seulement les activtés des ligues hivernales de RD mais aussi les coups d’éclats des dominicains évoluants dans les majeures.

Dans le monde hollywoodien, il y a une dominicaine qui a remporté le prix de la meilleure actrice de la Basse-Californie du festival de 2007, il s’agit de Patricia Mota. Le nom de Salome Ureňa est aussi évocateur de l’évolution féminine car en plus d’écrire des poèmes elle fonda le Centre Féminin d’Enseignement Supérieur.

Un homme qui est aujourd’hui connu internationbalement est le designer de mode Oscar de la Renta qui rentre au pays très souvent. L’acteur, réalisateur Alfonso Ribeiro est né à New-York en 1971 mais il a des origines dominicaines et il fait la fierté du pays.

L’acteur Victor Razuk qui jouait dans "Boys don’t cry", la modèle Amelia Vega, qui fut Miss Univers 2003 ; la bête de scène Kat De Luna qui avait commencé sa carrière aux cotés de la Reine du Merengue Milly Quezada à l’âge de douze ans ; le poète-conteur Fabio Fiallo décédé en 1942 ; le premier écrivain majeur dominicain aux Etats-Unis, Junot Diaz et combien d’autres dominicains se sont illustrés dans divers domaines. Maintenant, il y a des dominicains qui se sont fait élire à divers niveaux de la politique américaine. Dans la fonction publique New-Yorkaise c’est un dominicain qui est commissaire à l’immigration, le Dr. Guillermo Linares désigné à ce poste par le maire Michael Bloomberg en 2004.

J’espère que ce survol vous invite à conclure que les dominicains ont du potentiel et que lorsqu’on leur donne leur chance, ils savent se mettre en valeur.

mardi 4 août 2009

Ce qui se boit en République Dominicaine...


Avec le climat de la République Dominicaine il est tout à fait normal que tout soit prétexte à trinquer. Or, l’économnie de la RD fait en sorte que les boissons les plus consommées sont la bière et le rhum. Quel Dominicain n’a jamais goûté au Brugal qui peut s’acheter au prix de 2.00$ la petite bouteille et ce en dépit des augmentations successives qui ont été adoptées au cours des dernières années. Il est donc commun de voir un dominicain avec une petite bouteille de Brugal recouverte du traditionel filet d’or qui en a fait sa réputation. Pour ma part, je préfère le Barcelo qui est beaucoup plus rafiné.

Coté bière, la Présidente est celle qui domine le marché pour la consommation. La Presidente est une bière semblable à la LaBatt Bleu. On la trouve en petit format, format moyen, jumbo et super-jumbo. On peut aussi choisir la Bohemia qui est un peu moins chère mais dont le goût ne rivalise pas avec la Presidente. On trouve aussi la Corona une mexicaine importée et parmi les moins chères il faut mentionner la Brahma qui fait beaucoup de promotion. J’ai aussi découvert un cidre d’une grande qualité qui se nomme Benedicta mais qui est moins à la portée des Dominicains en raison de son prix.

La Cerveceria Nacional du groupe Leon Jimenez est sans contredit celle qui occupe le haut du pavé dans ce lucratif marché. Il n’est pas rare que différents événements organisés dans le pays soient commandités par différentes marques de bière, Presidente étant au sommet.

Il se consomme des quantités astronomiques de boissons alcoolisées lors de la période des fêtes de Noel et aussi pendant la Semaine Sainte alors que tout le monde se retrouve sur les plages et que le pays connaît un nombre record de décès sur les routes.

Maintenant que vous savez ce qui se consomme le plus en RD…..faites la fête!!!!

Autres attraits de la Capitale, Santo Domingo


La Capitale nous réserve une foule de lieux intéressants sur le plan de l’environnement, de l’histoire, de l’architecture, de la culture et de tout ce qui est susceptible de soulever notre intérêt. À Santo Domingo, on peut visiter le superbe Jardin Botanique du Docteur Rafael Moscoso, le jardin zoologique, l’aquarium ou les requins nagent au dessus de nos têtes, le Faro de Colon une œuvre gigantesque à laquelle ont contribué de nombreuses nations. Il ne faut pas faire abstraction des discothèques dont certaines ont été érigées dans des grottes. Santo Domingo qui possède maintenant son métro aux stations élégantes et aux lignes modernes, un métro silencieux et qui se déplace dans la direction Nord-Sud. Non loin de l’intéressante Zone Coloniale il y a le secteur des grands magasins et des boutiques extérieures et intérieures. L’Avenue Independancia, l’avenue Washington ou Malecon, Maximo Gomez, le district de Gazcue, voilà autant d’endroits qui méritent une marche à pieds. D’ailleurs, il est toujours plus intéressant de visiter une Capitale à pieds quelque soit cette Capitale,. Je l’ai fait et j’ai vécu des moments intéressants et dynamisants. Ne serait-ce que pour déguster une bonne glace (crème glacée) ou faire cirer mes souliers par un jeune garçon (générallement entre 6 et 12 ans). Je me suis balader autant dans les secteurs avoisinants de la Zone Coloniale que de l’autre coté de la rivière Ozama qu’on identifie à la partie Orientale de Santo Domingo.