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Bienvenue a ces descriptions de la vie en Rep. Dom.

Ce blog est fondé sur des expériences vécues et a peu de relation avec le tourisme.

jeudi 30 juillet 2009

Merengue, Bachata et salsa.... Musique enlevante......


Je ne crois pas qu'il soit possible de faire connaissance avec la RD sans s'arrêter à sa musique et à ses danses. Or, le dominicain de nature est animé par le merengue et la bachata, en particulier. Cette passion qu'il a pour la danse fait en sorte que plusieurs artistes sont reconnus et jouissent de grandes popularités dans le monde latino. Des noms tels que Juan Luis Guerra, Frank Reyes, Aventura, les frères Rosario, les frères Vargas et combien d'autres sont portés au haut des affiches. Tout est prétexte à faire la fête en RD. Les spectacles ont lieu dans des endroits aussi insolites que les lave-autos (que les dominicains appellent carwah) et lorsqu'on atteint le summum ont paie très cher pour les grands déploiements de Altos de Chavon et autres.

En tout temps, en tout lieux, il y a toujours un succès qui se fait entendre par les hauts-parleurs de ghettos-blasters. D'ailleurs, la musique sort toujours à plein volume quitte à perdre toute qualité sonore, l'important c'est que ce soit fort.

Lors de mes premiers voyages dans le pays, j'ai entendu à répétition des succès comme: Volvere, No tengo dineros, el loco y la luna, et nombre d'autres dont les titres m'échappent après tant d'années.

Comme ce pays est le champion de la piraterie, trois CD sur cinq qui sont offerts en vente libre sur la rueéressant ou dans les boutiques sont des copies. Ca va lorsque la copie est bonne, mais ce n'est pas toujours le cas.

À chaque année, il y a des artistes dominicains qui sont honorés aux Latinos Grammy Awards. Plusieurs sites dédiés à la musique latino peuvent être consultés sur internet ainsi que des sites s'intéressant à l'origine du merengue et de la salsa, histoire très intéressante. On parle de différentes campagnes qui ont été menées en vain co0ntre le merengue, comme celle de Ulises Francisco Espaillat qui n'a pas su vaincre la volonté du peuple. Le Merengue a rencontré plusieurs obstacles pour se tailler une place dans les couches de sociétés plus élevées de son propre pays.
C'est dans les années 1970 que cette danse s'est fait connaître à l'étranger (Canada, USA, France, Italie, etc). Aujourd'hui, on peut choisir entre deux types de Merengue : le folklorique et le traditionnel. Dans un forum du web on décrit ainsi le merengue: Genre musical spécifiquement dominicain, le merengue est une musique rurale au rythme binaire et aux paroles égrillardes qui a tout de suite choqué la bourgeoisie blanche, d'autant plus qu'elle se dansait d'une manière un peu trop suggestive ! Sans conteste d'origine africaine, avec sa rythmique endiablée, le merengue se jouait traditionnellement avec un accordéon, une guira (étrange instrument métallique qui évoque un peu une râpe à fromage) et un tambour à deux membranes d'une indéniable connotation érotique, l'une devant être en peau de chèvre et l'autre en peau de bouc !

À notre prochaine chronique un autre sujet.

lundi 27 juillet 2009

Cabarete et Côte Nord


Plus les années ont passées, plus mes expériences en République Dominicaine se sont avérées intéressantes et plus mon désir d’y habiter s’est amplifié. Bien que j’ai fait quelques voyages en Amérique du Sud et en France, je n’ai jamais perdu le goût de la RD.

À chaque retour cependant, il me fallait me remettre en tête comment me comporter pour ne pas être victime d’arnaques touristiques. En conséquence, dans les transports publics (guaguas) je prenais soin de me procurer avant de partir la monnaie nécessaire concordant avec les tarifs en vigueur. Quand je voulais me procurer un article dispendieux j’envoyais un dominicain de confiance s’informer du prix. J’avais toute une série de comportements destinés à m’identifier à un local et non à un riche touriste, car le mythe du riche touriste est bien ancré dans la mentaté, même s’il est souvent faux.

Quant aux expatriés, ils ne sont pas tous de confiance comme dans la vraie vie!

Pour réussir à travailler il faut multiuplier les approches et encore là… rien n’est garanti, quelque soit tes capacités et habiletés.

Après mes expériences de vacances dans le Sud de la RD, j’ai orienté ensuite mes recherches vers le Nord. Retour à Sosua et Cabarete. D’ailleurs, alors que je venais d’établir une relation avec une diététiste québécoise. Je lui ai proposé des vacances à Cabarete pour deux semaines…il a plu tous les jours pendant la première semaine. J’avais déniché une petite maison de chambres qui n’offrait pas le confort annoncé et malgré tout nous avons passé de bons moments. Nous avons fait une excursion à Rio San Juan pour la Playa Grande avec deux arrêts dans des fincas pour apprendre comment font les cultivateurs avec le miel, le cacao, le café, etc.

Le surf était et est toujours la principale activité de Cabarere car les vents sont favorables à la pratique de ce sport quatre jours sur cinq. Ainsi, Cabarete s’est développé en fonction des surfers auxquels on ajoute aujourd’hui les adeptes du Kite surf. Les travaux de construction se sont multipliés et les chambres disponibles ont atteint un niveau record. La plage de Cabarete a bénéficié de ce développement et est aujourd’hui très fr.quentée. Le soir, Cabarete se transforme en un lieu de fiestas, de danse et de rencontres de tout type.

J.ai même eu l’opportunité de travailler à Cabarete comme vendeur dans une boutique de cigars mise sur pied par un français du nom de Michel Martin qui allait quelques années plus tard devenir mon beau-frère (cuňado). J’y ai rencontré de nombreuses personnes et c’est entre Cabarete et Sosua, plus précisément à Vista del Caribe, près de la plage Encuentro, que je me suis acheté un petit appartement. Deux minutes de marche et j’étais sur la plage.

Chose intéressante, c’est à cet endroit que je devais de nouveau rencontrer Richard Arbic, celui qui m’avait accueilli à Guayacanes à Villa Rosa. L’appartement m’a été vendu par un québécois du nom d’Ulysse Roy qui fut pendant quelque temps mon voisin avant de dilapider tout ce qu’il possédait.

Dans le prochain blog, un autre aspect de ma vie en Rep. Dom.

mardi 21 juillet 2009

La Zone Coloniale et l'extermination des Tainos

Nous nous attarderons, dans ce blog, à la visite de la Zone Coloniale de Santo Domingo, là ou s’est reconstruit la Capitale après la destruction de Nueva Isabella par un ouragan en 1502. Cette dernière était située à l’Est de la rivière Ozama, alors que le gouverneur Nicolas de Ovando a décidé de faire renaître Santo Domingo de Guzman à l’Ouest de l’Ozama.

La tâche a été d’abord confiée, en 1502, à 17 religieux franciscains qui ont érigé le monastère San Francisco tandis qu’on érigeait le premier hôpital du Nouveau-Monde, qui fut terminé en 1508, et qui n’est plus que ruines de nos jours.

C’est sous la férule de Diego Colon que s’érigèrent les premiers édifices dont L’Alcazar de Colon là où il habitait. Cet édifice bien conservé est aujourd’hui un musée où on peut voir les meubles de l’époque.

De 1516 à 1541, on construisit la cathédrale Santa Maria La Menor, qui fut rénovée à plusieurs reprises et qui offre aujourd’hui des visites très intéressantes. Lorsque je l’ai visité pour la première fois on y trouvait encore les Christophe Colomb revenus d’Espagne. Ils ont été transférés dans ce gigantesque édifice appelé Faro de Colon sur la partie orientale de l’Ozama.

Selon vos intérêts et votre rythme il faut, à mon humble avis, au moins quatre heures pour visiter la Zone Coloniale à moins d’être en mesure de répartir la visite en plusieurs jours.

Arpenter la rue Las Damas nous rappellera les dames de société qui s’arrêtaient ici et là pour converser devant tel ou tel maison, comme celle de Herman Cortez qui abrite aujourd’hui l’Ambassade de France. C’est sur cette rue qu’on trouve l’hôtel Sofitel dont tous les aspects, y compris les lits à baldaquin et les plafonds très élevés, font revivre le XVI ième siècle.

On visitera aussi une petite forteresse qui servait à défendre la ville et dont la vocation a changée à travers les siècles. On raconte même que Duarte y fut emprisonné. La première horloge solaire est toujours sur place ainsi que le Panthéon National où les restes des anciens dirigeants sont toujours l’objet d’une garde militaire.

Un service de police spécialement affecté à ces lieux a été mis en place il y a plusieurs années afin de préserver l’ambiance touristique, calme et sécuritaire. Il a aussi servi à éloigner les prostituées et les clochards. Un lieu aceptisé… en quelque sorte.

Des galeries d’art, des restaurants et le port pour les bateaux de croisière sont intégrés à ce paysage qui a valu à Santo Domingo d’être classé parmi les trésors du patrimoine mondial de l’UNESCO en 1990.

On ne saurait s’intéresser au début de la colonie espagnole de Santo Domingo sans penser à ces Tainos qui peuplaient le pays avant l’arrivé de Colomb. Or, en suivant la Malecon à partir de la Zone Coloniale on rencontre une immense statue de Antonio Montesino qui défendit les indiens lors de deux sermons et qui créa une grande comotion dans les milieux espagnols. On ne peut que songer alors au cacique (chef) Enriquillo qui combattit pour les droits des Tainos entre 1519 et 1533 avant de mourir de tuberculose. Il avait été instruit chez les Franciscains. Beaucoup de mots français viennent de la langue des Tainos., Comme en Amérique du Sud, les indiens Tainos qui étaient 60,000 en 1508 furent exterminés et n’étaient plus que 600 en 1530. Au prochain blog des informations plus personnelles.

lundi 20 juillet 2009

L'histoire de la République Dominicaine


Comme tout ce qui se déroule dans un pays peut s’expliquer par l’histoire, je ferai de ce blog un résumé des milliers de pages d’histoire qui ont été colligées jusqu’à ce jour, incluant les peuplades qui y habitaient avant le venu de Christophe-Colomb, le 5 décembre 1492, lors de la naissance du Nouveau-Monde. Descendants des Arawacks, .a tribu de Siboney, celle des Tainos et des Ciguayo-Macorix ont occupé ce territoire selon les découvertes réalisées dans des grottes.

Cristobal Colon et son frère Bartomeo furent les envoyés de la reine de Castille.

Après d’infructueuses tentative de colonisation dans le Nord-Ouest du pays, c’est à Santo Domingo (aujourd’hui la Capitale) que l’on installa le gouverne du pays. Les terres furent toutes cédées à l’Empire Espagnol lorsque les frères Colomb tombèrent en disgraces. Les Tainos furent presque complètement exterminés. L’église Catholique fut associé avec la Couronne Espagnole au développement du pays qui était l’objet pendant 250 ans de féroces querelles entre Haitiens et Dominicains.

Dans le monde européen, la France et l’Espagne se disputaient des territoires et le traité de Ryswick divisa l’île en deux. Le resultat fut qu’en 1737 la partie espagnole atteignait 125,000 personnes dont 40,000 blancs agriculteurs, tandis que d’autre part 30,000 blancs et 27,000 hommes libres faisaient contrepoids avec l’aide de 500,000 exclaves noirs.

En 1540 Santo Domingo tombe entre les mains de Francis Drake un anglais qui ne ménage pas les actes de destructions provoquant la perte d’une précieuse documentation. Ce règne devait prendre fin vers 1596 alors que les francais deviennent maître de l’île.

Avec l’aide de Puerto Rico ou il s’était expatrié, Juan Sanchez Ramires entreprend la reconquête qui devient significative lors de la bataille de Palo Hincado le 7 de novembre 1808. Un monument rappelant cette victoire est toujours visible dans la province d’El Seibo.

Toutefois, l’occupation haitienne de 1822 à 1844 devait retarder les projets de Sanchez de vivre dans un état indépendant ou l’on parle l’espagnol. Cette initiative fut ralenti par l’exécution de nombreux alliés lors de la conspiration de Los Alcarrizos.

Connu sous le nom des trinitaires : Juan Pablo Duarte, Francisco del Rosario Sánchez et Matias Ramon Mella devaient mener à bien la création d’une république indépendante de langue espagnole. Ils sont aujourd’hui connus comme les pères de la Patrie.

Le premier président de la nouvelle république fut Tomas Bobadilla. Mais la déclaration d’indépendance et l’adoption de la constitution ne signifiait pas que les haitiens laissaient tomber les armes et quatre campagnes s’ensuivirent permettant au général Pedro Santana de s’illustrer.

Entre 1864 et 1865, Gregorio Luperon fut élu vice-président du gouvernement du Général Pedro Antonio Pimentel. Il s'opposa à Buenaventura Baez et se mit au service du général Jose Maria Cabral en 1866 afin d'appuyer la constitution (Triumvirat puis gouvernement provisoire). Luperón fut forcé de quitter lale pays au moment où les prétentions annexionnistes de Baez se traduisirent par un appel aux forces des États-Unis. Luperón fit alors appel à la solidarité de l'Amérique latine et protesta auprès du Sénat américain.

Il parvint à chasser Baez du pouvoir en 1874, pour être obligé de s'exiler pendant deux ans. ll fut élu Président provisoire de la République dominicaine le 6 décembre 1879, et sous ses propres recommandations,Fernando Arturo de Meriño lui succéda, le 1 er septembre 1980..

Nous reviendrons aux expériences vécues dans le prochain blog.

Un personnage plus contemporain, le Général Rafael Leónidas Trujillo Molina fut dictateur de la République Dominicaine de 1930 à 1961.

Né à San Cristóbal, pendant l'occupation de la République Dominicaine par les américaine, de 1916 à 1924, il rejoint la Garde nationale, entrainé par le corps des Marines des États-Unis , afin de maintenir l'ordre après l'occupation.

Il renversa le président Horacio Vasquez, en 1930. Ce dernier était impliqué dans la tentative d'assassinat du président vénézuélien Romulo Betancour.

En 1960, l'Organization des États Américains approuve à l'unanimité de déstabiliser le régime de Trujillo par des sanctions et diverses démarches diplomatiques.

Il fut assassiné par des militaires de ses propres forces armées le 30 mai 1961 lors d'un voyage en automobile.

Joaquim Balaguer Ricardo, que Trujillo avait désigné à sa succession fut à la tête du pays

Le 18 janvier 1962, suite à un coup d'État militaire, il est obligé de demander l'asile politique aux États-Unis et de s'exiler à New-York le 7 mars de la même année.

En 1963,, un coup d'État militaire expulse Juan Bosch (gouvernement de gauche) du pouvoir. En 1965, des officiers se rebellent contre la junte et remettent Bosch à la tête du pays, alors que le président des USA Lyndon Johnson envoie 20 000 soldats pour mater la révolte. Balaguer redevient président de la République dominicaine en 1966, grâce aux Américains. Il gouverne le pays jusqu'en 1978, battu aux élections par Silvestre Antonio Guzmán Fernández, leader du PRD.

Il est réélu en 1986. Cette période fut bien différente de son précédent mandat et fut communément appelée les douze années. Il délaissa le pouvoir en 1996 et mourut en 2002.

Ce qui devait suivre permis la stabilisation et la démocratisation du pays aujourd’hui gouverné par le Dr. Leonel Fernandez, dont le second mandat se terminera en mai 2010.

Retour en 1981 vers la Côte Sud


Question d'approfondir un peu mes connaissances sur la Rep. Dom. j'y suis retournée pour trois semaines l'année suivante m'abritant cette fois sur la Côte Sud à Guayacanes (entre Boca Chica et San Pedro de Macoris) ou un québécois avait transformé une villa louée en Auberge. J'ai donc fait connaissance avec Richard Arbic, sa compagne dominicaine Rosa et son chauffeur-guide Jose Ubiera. Nous N'avions qu'à traverser la rue pour accéder à la plage et en plus des visites dans la Capitale, à San Pedro et à La Romana, une bonne partie des repas étaient compris (un mélange de mets dominicains et canadiens). Il était rare à ]cette époque de rencontrer des Haitiens en RD ce qui n'est plus du tout le cas! D'ailleurs pour ceux qui sont in téressé voici un excellent article qui vient de paraître. Notre chauffeur-guide était l'un des rares dominicains qui parlait le français. Toutefois, dans mon cas, je lui avais demandé de me parler le plus souvent possible en espagnol (increible). Nous voici en route pour la Capitale afin de visiter la Zone Coloniale, prendre une consommation dans une grotte de Mirador Sud, admirer les monuments dont celui dédié aux trois pères de la Patrie et gouter à la bouffe dominicaine sur la Washington ou La Malecon (c'est la même qui borde la mer des Caraibes. Ce premier contact avec la Zone Coloniale qui appartient au patrinoine mondial fut fantastique et ne pouvait que me donner le goût d'y retourner souvent pour la richesse de son patrimoine et les pages d'histoires qu'on peut y observer. Tout près, nous nous sommes arrêtés au Mercado Modelo, une sorte de Marché aux puces ou les souvenirs touristiques abondent. Comme seconde randonnée, nous sommes allés à San Pedro de Macoris lieu touyt désigné pour apprendre des données sur les étoiles du Baseball dont George Bell des Jays de Toronto dont on a vu la luxueuse résidence. Plus loin, près de la Romana nous nous sommes arrêtes à l'hôtel Casa de Campo pour prendre un verre au bar localisé dans la piscine. C'ewt l'endroit ou l'ex-président américain Bill Clinton s'arrête lorsqu'il se rend en RD, ce qui est fréquent. Enfin, sur la colline qui surplombe la rivière Chavon nous avons visité un village d'une quinzaine d'édifices construits avec du corail. Il s'agit d'une école d'art reconnue pour son amphithéatre extérieur aux qualités acoustique exceptionnelles. Frank Sinatra et plusieurs autres grandes vedettes y ont donné des spectacles. En bas, on admire le Rio Chavon qui est toujours a l'état sauvage et qui a servi au tournage de plusieurs films, donbt celui de Rambo. Une visite qui peut durer plusieurs heures et qui ne manque pas d'intérêts. Des étudiants pratique leur discipline (peinture, sculpture, poterie, etc) devant les visiteurs. Ne connaissant pas les combats de coqs nous avons pris le temps de nous rendre dans un Coliseo Gallistico de Boca Chica pour nous initier. Wow, ce qu'il faut regarder ne se passe pas au centre ou ont lieu les combats mais bien dans les estrades ou les fanatiques qui ont misé sur un coq se manifestent avec ardeur. Et ce n'est pas peu dire.... Jusqu'ici, nous nous sommes restreint aux attractions touristiques mais dans les prochains blogs nous aborderons aussi les us et coutumes.

Retour en 1981 vers la Côte Sud


Question d'approfondir un peu mes connaissances sur la Rep. Dom. j'y suis retournée pour trois semaines l'année suivante m'abritant cette fois sur la Côte Sud à Guayacanes (entre Boca Chica et San Pedro de Macoris) ou un québécois avait transformé une villa louée en Auberge. J'ai donc fait connaissance avec Richard Arbic, sa compagne dominicaine Rosa et son chauffeur-guide Jose Ubiera.

Nous N'avions qu'à traverser la rue pour accéder à la plage et en plus des visites dans la Capitale, à San Pedro et à La Romana, une bonne partie des repas étaient compris (un mélange de mets dominicains et canadiens).

Il était rare à ]cette époque de rencontrer des Haitiens en RD ce qui n'est plus du tout le cas! D'ailleurs pour ceux qui sont in téressé voici un excellent article qui vient de paraître.

Notre chauffeur-guide était l'un des rares dominicains qui parlait le français. Toutefois, dans mon cas, je lui avais demandé de me parler le plus souvent possible en espagnol (increible). Nous voici en route pour la Capitale afin de visiter la Zone Coloniale, prendre une consommation dans une grotte de Mirador Sud, admirer les monuments dont celui dédié aux trois pères de la Patrie et gouter à la bouffe dominicaine sur la Washington ou La Malecon (c'est la même qui borde la mer des Caraibes.

Ce premier contact avec la Zone Coloniale qui appartient au patrinoine mondial fut fantastique et ne pouvait que me donner le goût d'y retourner souvent pour la richesse de son patrimoine et les pages d'histoires qu'on peut y observer. Tout près, nous nous sommes arrêtés au Mercado Modelo, une sorte de Marché aux puces ou les souvenirs touristiques abondent.

Comme seconde randonnée, nous sommes allés à San Pedro de Macoris lieu touyt désigné pour apprendre des données sur les étoiles du Baseball dont George Bell des Jays de Toronto dont on a vu la luxueuse résidence. Plus loin, près de la Romana nous nous sommes arrêtes à l'hôtel Casa de Campo pour prendre un verre au bar localisé dans la piscine. C'ewt l'endroit ou l'ex-président américain Bill Clinton s'arrête lorsqu'il se rend en RD, ce qui est fréquent. Enfin, sur la colline qui surplombe la rivière Chavon nous avons visité un village d'une quinzaine d'édifices construits avec du corail. Il s'agit d'une école d'art reconnue pour son amphithéatre extérieur aux qualités acoustique exceptionnelles. Frank Sinatra et plusieurs autres grandes vedettes y ont donné des spectacles. En bas, on admire le Rio Chavon qui est toujours a l'état sauvage et qui a servi au tournage de plusieurs films, donbt celui de Rambo. Une visite qui peut durer plusieurs heures et qui ne manque pas d'intérêts. Des étudiants pratique leur discipline (peinture, sculpture, poterie, etc) devant les visiteurs.

Ne connaissant pas les combats de coqs nous avons pris le temps de nous rendre dans un Coliseo Gallistico de Boca Chica pour nous initier. Wow, ce qu'il faut regarder ne se passe pas au centre ou ont lieu les combats mais bien dans les estrades ou les fanatiques qui ont misé sur un coq se manifestent avec ardeur. Et ce n'est pas peu dire....

Jusqu'ici, nous nous sommes restreint aux attractions touristiques mais dans les prochains blogs nous aborderons aussi les us et coutumes.

dimanche 19 juillet 2009

Tout a commencéen 1980



Bonjour à tous et à toutes qui êtes intéressés à la vie en République Dominicaine, un pays que les touristes, ayant passé deux semaines dans un hôtel tout compris, décrivent comme un paradis.
J'y ai mis les pieds pour la première fois en 1980, et depuis mon passeport compte 32 entradas y salidas, Je me suis construit une petite maison à 17 kilomètres du centre-ville de la Capitale, Santo Domingo. J'y passe six mois par année depuis 2004 et j'ai marié une dominicaine.
Quand je considère l'évolution du pays depuis que je le connais, je suis un peu triste car avec ce qu'il est convenu d'appeler le développemenjet touristique, la nature s'est dégradée, la vie des citoyens s'est transformée et l'étranger (qu'il soit des USA, Canada, Angleterre, Allemagne, Italie, Espagne ou ailleurs na pas nécessairement contribué au bien-être de la population!

Il n'y a aucun endroit parfait en ce monde et chaque pays à ses bons et mauvais côtés avec lesquels il faut composer lorsqu'on a choisi d'y vivre. Personnellement je suis heureux sur cette terre d'adoption parce que je me contente de peu et que je me balance éperdument des normes Nord-Américaine. À chacun son évaluation et je ne me porte pas garant du bonheur de qui que ce soit, ou que ce soit! Ce qui s'y passe au quotidien est le résultat de l'expérience passée, de l'histoire du pays, de son contexte économique, social et politique. Il faut connaître tout cela pour mieux comprendre. Comme exemple, je ne vous parlerai que d'une situation ethnique entre Dominicains et Haitiens. Haiti étant sur la même île et n'offrant rien d'autre qu'une vie misérable, il y a une migration incroyable d'haitiens sur toute l'étendue du pays. Déjà que dans l'histoire Trujillo à la tête de la République Dominicaine avait fait tuer plus de 150,000 haitiens, les relations entre les deux peuples sont très froides et tendues. Cette situation n'a rien de bon pour l'ambiance du milieu ou se croisent sans cesse Dominicains et Haitiens.

Ce ci étant dit, je vous ferai part dans les prochains blogs de toutes les découvertes que j'ai faites sur ce pays, ses habitants, ses coutumes et ses grandes difficultés. Après tout, le citoyen moyen ne gagne, encore aujourd'hui, que 8,000 RD$ (pesos) par mois, ce qui équivaut à un peu plus que 300$ canadiens. Le coût de la vie connaÇit une inflation galoppante bien qu'au cours des dernières années, avec l'administratiion Fernandez, il se soit quelque peu stabilisé.
A mon premier contact avec le pays, je connaissais à peine l'espagnol, et je passais deux semaines de vacances en solitaire dans une chambre louée sur la petite rue menant à la plage de Sosua.

Secretaria... secretaria???

Je m'installe sur la plage presque déserte et un p'tit bout d'homme vien me voir en disant: secretaria...secretaria... Ce que, sur le coup, je n'ai absolument pas compris. En fait, il voulait se faire un peu d'argent (dineros) en s'occupant de mes besoins, tout comme le fait une secrétaire au bureau. Je l'ai ignoré et il s'est résolu à aller voir ailleurs.

Tout les dominicains sont animés par le désir de faire de l'argent, quel que soit leur âge et leur sexe..Ils formuleront mille propositions selon qu'ils constateront votre intérêt ou votre passivité. Ils sont persévérants, c'est le moins qu'on puisse dire. La communication en espagnol est donc importante pour l'étranger car l'excuse de vous avoir mal compris expliquera votre insatisfaction en face d'une demande de paiement que vous jugez injustifiée.

Nous voilà donc partis... Les sujets ne manquent pas... Soyez à l'aise pour commenter et enrichir l'ensemble du blog. À bientôt!